Ironman nice 2017 de CHRISTIAN.

Récit de course
Nous voilà partis pour l’Ironman de Nice ce dimanche 23 juillet en compagnie de Christophe & Manu. Réveil à 05h15, je pars à 05h45 de l’hôtel à pied le long de la promenade des anglais. Il fait bon, il fait encore un peu nuit, des jeunes sortent de discothèque. J’arrive 10 minutes avant le départ, juste le temps de passer au parc à vélo déposer un sandwich et mes tongs au pied du vélo et d’aller (encore une fois) aux toilettes. J’enfile ma combi et rejoins les triathlètes sur le front de mer. Cette année, le départ de la natation se fait en roll forward par groupe de 10 au lieu de lâcher tout le monde en même temps. Je choisis le sas des nageurs d’1h12. Le coup de départ est donné et tout le monde avance petit à petit vers la mer. C’est parti, l’eau est belle et calme mais les bouées sont super loin. On a beau partir en roll forward, on se gêne quand même dans l’eau et notamment au passage des bouées. Par crainte d’avoir de l’eau dans mes lunettes, je les ai trop serrées au départ et je suis obligé de m’arrêter à deux reprises tellement elles me compressent la tête, je tire dessus pour me soulager mais ne prends pas le temps de les régler, il faut que j’avance. J’ai l’impression de bien nager et de remonter des triathlètes mais au final je sors de l’eau en 1h12’. La douche sur le passage pour se dessaler est la bienvenue, je cours vers le parc à vélo pour récupérer mon sac de transition, me changer, enfiler mes nouvelles chaussures de tri qui auront été un vrai confort pendant tout le vélo (j’angoissais de prendre un risque sur de nouvelle chaussure sans chaussette). Je récupère mon vélo avec au passage la disparition de mon sandwich et de mes tongs... C’est parti pour 180Km de vélo… La veille j’avais dessiné le parcours sur mon avant-bras et malheureusement celui-ci a disparu avec la natation. J’ai en tête les 2 grosses difficultés : ça grimpe du 50 au 120Km puis il faut faire attention à la descente au 135Km. Le parcours est magnifique avec des cascades d’eau et de beaux paysages, des beaux vélos, des grimpeurs, des rouleurs, un tandem avec un malvoyant, un gars avec un seul bras… Tous venus s’affronter sur ce superbe parcours. Je m’hydrate constamment et m’arrose la tête d’eau. Une petite frayeur au début en passant un dos d’âne un peu vite ou j’entends un bruit sec et une légère déformation au niveau de ma selle. Panique à bord est ce que la selle est cassée, à priori non elle semble tenir bon. 100km plus tard des crampes violentes apparaissent en descente, je ne comprends pas pourquoi maintenant et j’espère que ça ne va pas réapparaitre pendant la course à pied. Je gère et contrôle mes crampes et je continue d’attaquer en vélo. La descente n’est pas si effrayante et voir même ludique, je continue sur ma lancée. En descendant vers Nice à 30km, on rentre dans une nappe de chaleur avec du vent. Cela aurait dû m’alerter davantage qu’il faisait très très chaud.
Enfin Nice, j’ai l’impression d’avoir bien roulé. Je dépose le vélo et je pars chercher mon sac pour la cap, j’avais prévu de me changer complétement pour être plus à l’aise. La chaise pour se changer est brulante. A ce moment-là le moral est bon et je sors de la transition pour débuter le marathon. Et là au bout de 2 km, c’est horrible, je suis HS. Je croise Cécile et les enfants qui me donnent le sandwich que je leur avais demandé en passant devant eux en vélo : ce fameux sandwich que j’aurais bien apprécié en vélo si il n’avait pas disparu ce matin en sortant de la natation… Je croque dans le sandwich en me disant qu’il va me faire un bien fou, me rebooster, me faire du bien au ventre et au moral et non la consistance ne va pas du tout, impossible d’avaler. Je vais devoir me contenter des boissons énergétiques aux ravitos. Enfin la 1ère douche sur le trajet (tous les 2 km) qui fait un bien terrible, j’y reste de longues minutes puis je repars pour m’arrêter et marcher. J’ai les épaules lourdes, j’ai les yeux qui tombent, la tête qui tourne et une envie de m’allonger sur l’herbe pour dormir et me réveiller le lendemain. Non je ne peux pas, je continue de marcher, je regarde ma montre avec le kilomètre entre 10 à 12 minutes, c’est horrible à cette vitesse là je vais finir l’épreuve vers 23h00… Je continue et je me ressaisis en arrivant sur la fin de la 1ère boucle de 10Km, je compte bien ;-) il me reste encore 3 boucles. La 2ème boucle est identique à la 1ère avec des temps catastrophiques, des temps de marche long au bout de la boucle à l’abri des regards de la foule. Qu’est-ce que je fais là ! Pourquoi je fais ça ! Les encouragements des triathlètes de Lorraine qui reconnaissent la tenue du club font super plaisir mais c’est dur. C’est seulement à partir du 20ème km que ça commence à revenir pour enfin courir à peu près en permanence. Sacrée galère cette course où je finis en meilleur forme que je n’ai commencé certainement dû à une légère baisse de température au fil des heures. C’est quasiment fini, je fais les 2 derniers kms avec Cécile et les enfants qui m’accompagnent avant de s’arrêter à la barrière qui empêche les proches d’accompagner les triathlètes pour des raisons de sécurité, j’embrasse Cécile et je finis les 200 derniers mètres sous les applaudissements de la foule pour passer sous le porche d’arrivée de l’Ironman de Nice ! 12h26 au total. Je suis content de finir avec un temps pas si loin de mon objectif de départ de 12h00 compte tenu de la chaleur.
Est-ce que je re-signe, oui ! mais un où il fait moins chaud et plus tôt dans l’année pour profiter davantage des soirée estivales !
 

Le ventoux man de Lydie

L’idée me traverse l’esprit lors de la lecture d’un article sur la première édition du Ventouxman en 2015. Je viens de souffrir le martyr sur le XL de Gerardmer (2014) après seulement deux ans de pratique en triathlon (et dire qu’en septembre 2012, je ne savais même pas nager). 
Puis Pascal m’en parle en 2016, et là c’est le déclic, je m’inscris sans trop réfléchir. La réflexion m’aurait fait faire un beau demi-tour en arrière Ca y est, je valide et là je me dis "qu’est ce que je viens de faire "

Après une préparation en mangeant toutes les côtes meusiennes, et quelques cols dans les côtes du Rhône, j’arrive à Orange, le 2 juin. Nous sommes deux à nous lancer dans l’aventure, Youri est de la partie. Le vendredi 3 au soir nous allons retirer nos dossards et déposons nos vélos au parc à vélos au lac de Piolenc (ce nom me fait plus penser à une commune bretonne que celle du Vaucluse). Nous parvenons à nous stationner péniblement, le site étant un « cul de sac », son accès ne se fait que par une petite route. Nous déposons nos affaires vélo dans le parc et remettons à l'organisation le sac « run" contenant nos affaires courses à pied afin qu’elles soient acheminées sur le parc à vélos d’arrivée.

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous levons à 5 heures. J’avoue que je n’ai pas trop bien dormi, mais je pense que parmi les concurrents je ne dois pas être la seule. J’ai une boule au ventre mais je sais qu’elle va partir. On mange, on fait le plein de céréales et c’est parti. Nous arrivons sur le site vers 6H15 et là c’est la cohue. Entre la queue pour les toilettes, le problème de compréhension avec la gestion des deux parcs à vélo. Il faut déposer nos affaires avec lesquelles nous sommes venues à un endroit pas trop bien signalé pour qu’elles soient emmenées à l’arrivée. Du coup, le speaker annonce un retard de 15 minutes pour le départ. 

Je me mets à l’eau, le départ féminin étant donné 5’ avant les élites et 10’ avant les hommes. L’eau est super bonne je suis même surprise que la combinaison soit autorisée mais on ne va pas s’en plaindre. Le départ est donné à 7H15 et c’est parti pour 2000 mètres. Il fait beau mais le soleil et rasant. Entre la buée des lunettes, le soleil et le faible nombre de concurrentes, il m'est difficile de trouver la bonne direction. J’aperçois la bouée, c’est bon c’est par là. Je suis déjà rattrapée à mi-parcours par les élites, puis par les hommes sur la dernière partie. Je sors de l’eau, ma montre affiche 43’!?!? Punaise, j’ai du faire un sacré détour. J’apprends par la suite que le parcours était plus long de 300 mètres (2300 au lieu de 2000 . Ouffff!!!)

Je récupère mon vélo, remets mes affaires dans le sac « swim » pour qu’il soit pris en charge par les bénévoles et acheminé à l’arrivée. La première partie est roulante, nous passons par les champs de lavande, seul le vent de face, ce fameux mistral est pénible mais bon ça pourrait être pire. Après 25 kilomètres, une beau virage, et là, vent favorable. Ca fait plaisir de voir une telle moyenne. Je fais attention à ne pas me cramer, histoire d’en garder pour le Ventoux. J’arrive au 30 ème kilomètre, une belle vue sur les dentelles de Montmirail mais toujours pas de Ventoux. Il met du temps à apparaître
Le panorama, les routes sont magnifiques. 45ème kilomètres, Beaumes-de-Venise, rien à voir avec la ville italienne, là les choses sérieuses commencent c’est un faux plat montant jusqu’au pied du Ventoux, Adieu les descentes. Crillon-Le-Brave porte bien son nom avec une montée de 1,3 km à 12%, une mise en bouche par rapport à ce qui m’attend. Youri me fait une petite tape dans le dos il me dépasse. On s’encourage. 

Je prends le temps de manger au ravitaillement de Bédoin. Il fait super beau mon compteur indique 29,5 degrés. Pendant tout le parcours, j'ai fait attention à manger et boire régulièrement, histoire de ne pas tomber pâle. C’est parti pour 21 kms de pur bonheur non je plaisante Le début de l’enfer oui.
Les quatre premiers kilomètres ça va pas trop mal, à chaque borne kilométrique, on peut voir le pourcentage moyen au kilomètre. Nous sommes dans une zone boisée à l’abri du vent. Le 9ème kilomètre me fait mal avec une pente moyenne de 10,8%. Je me fais doubler par les hommes partis 10’ après moi, je n’ai pas le profil d’une grimpeuse. Je mouline, mouline, mes cuisses et mollets me font mal. Ravitaillement en eau au 10ème kilomètre d’ascension. Je m’arrête mais pas moyen de repartir, des crampes dans les cuisses. L’abandon me traverse l’esprit, j'essaye de penser à quelque chose de positif. Je remonte tant bien que mal sur mon vélo et continue l’ascension. J’essaye de me mettre en danseuse mais me rassois rapidement sur la selle, vu ma faible allure et ces foutues crampes, je crains la chute. 
Je ne veux plus regarder les bornes kilométriques, je préfère ne pas savoir et j'essaye de penser à autre chose. Je me fais doubler par des femmes d’un certain âge en vélo électrique qui se soucient de savoir si leur batterie leur permettra de finir l’ascension, et j’entends ce que je ne voulais pas entendre l’une d’entre elle dit à l'autre qu’il reste encore plus de 10 kilomètres
Je double un homme unijambiste en vélo qui monte avec un ami. Je le félicite, quel courage!!! et là je me dis que je n’ai pas le droit d’abandonner J’ai la tête qui tourne par moment, en cause l’altitude. Le fameux « chalet renard », fin de la partie boisée, ravitaillement. Je prends 5’ pour manger et c’est reparti pour 6 kilomètres à découvert. Qui dit découvert dit vent. Allez, je m’accroche, passe la stèle de Tom SIMPSON et j’arrive enfin en haut. Trop contente, les photographes ont le temps de me prendre en photo vu mon allure. Pour moi c’est bon, j’ai fini.

C’est parti pour 5 kilomètres de descente vers Malaucène, on fait attention car la lucidité n’est pas terrible. J’ai mal aux avants-bras, la circulation n’étant pas fermée, nous sommes gênés par les voitures. Enfin la station du Mont Serein. Je récupère mon sac de course à pied et me dirige vers mon emplacement. Je me trompe d’allée, et oui on n’a pas pu repérer notre emplacement avant. De toute façon on n’est plus à 5’ près. Je ne parviens pas à mettre mes chaussures de trail. J’ai des crampes Certains concurrents sont allongés et tirent leurs crampes. J’avais bien desserré mes lacets, j’enfile mes chaussures on verra plus tard pour les lacets. C’est parti pour 20 kms (4 tours de 5 kilomètres) avec 420 mètres de dénivelé positif. Il fait 24 degrés, nous sommes à 1400 mètres d’altitude. Le site est magnifique, sentier sous bois, panorama à couper le souffle, du monde assis dans l’herbe à nous encourager. Je marche ou cours en fonction de mes crampes. Je sympathise avec quelques concurrents, histoire que ça passe un peu plus vite et de ne plus penser aux douleurs. Ca y est je franchis la ligne d’arrivée Le pur bonheur cette fois-ci. Je l’ai fait. J’ai de superbes souvenirs dans la tête, une belle médaille, un beau t-shirt taille XS (fallait arriver avant pour les autres tailles) mais surtout j’ai passé un super moment avec Youri que je retrouve à l’arrivée. 

Je finis 709ème, 10 ème de ma catégorie avec un temps en 8H41’. Le classement m’importe peu, je l’ai fini, c’était ma seule ambition. 
Conclusion: Pour ma part, une belle épreuve à faire mais à ne pas refaire ;-)

Lydie

 

Les premiers swinrunners du VMT

Je relance les CR de course donc Christian m'a charge d’écrire celui de l'Authieman, il se réserve pour un beau grand CR de Nice.

Dimanche 27 juin Sortie Vélo tranquille, petit peloton, à peine fait 10km, Christian m'approche il cherche, un coéquipier pour replacer Cécile dans 2 semaine à l'Authieman,.
Bref la proposition est super alléchante, je suis dispo donc pas trop d'hésitation.

Faut trouver du matos adapté, y a deux semaines pour faire quelques réglages, deux petites séances au pré l évêque, un repas en terrasse sur la plage du Touquet sous le soleil et nous voilà le dimanche 9 juillet au départ sur la plage de Berck.
Il est midi, il fait grand beau, mais très chaud et nous voilà parti à courir en combi néoprène et bonnet de bain. Ca chauffe après 800m de CAP, content de se mettre à l'eau, on plonge dans les premières équipe donc pas trop d'essorage. Après 600 de nat et quelques places abandonnées, une section à pied de 3km nous amène en baie d'Authie. Nouveau bain dans un paysage magique, puis CAP pour la dernière portion de l'anse sur cette plage de sable blanc. On s'en mets plein les yeux. On oubli pas au passage de reprendre quelques places sacrifiées dans l'eau. Longue traversée de l'estuaire de l'Authie, qui nous confirme notre carence en natation. Ravito 1 et c'est partie pour 7 à 8 km à pied sur chemins qui courent. Avec l'aide de la longe on fait une super remontée faut dire que j'ai un peu de mal à rester raisonnable en voyant toutes les équipes que l'on rattrape. Puis une belle section de nat dans l'authie en courant porteur, le l'eau douce et fraîche, c'est top. Nouvelle longue section à pieds jusqu’au lac, je suis un peu moins fringant mais y a encore un peu de jus. Christian suis sans se plaindre. La portion du lac fait 2 à 3 km avec 4 ou 5 enchaînements assez courts. On tente de rester attacher. Mauvais choix dans l'eau on ne gagne rien, je me fatigue plus, quand je beugue un peu sur la direction on tire chacun dans un sens pas top ! C'est probablement la portion de la couse la moins intéressante. Je ne sais plus trop ou on se situe au niveau classement. On sort avec deux autres équipes que l'on distancera rapidement à pied sur une section de 3 à 4 km en chemins courants et dunes. Dernière section de nat dans la partie toute terminale de l'Authie, c'est salé moins frais et tjrs courant porteur. On sort de là par un petit affluant, un profond fossé de 150m avec de la vase jusqu'à mi cuisse par endroit. Une petite chute me permettra d'en profiter de la tête aux pieds. Bon dernière section à pied qui nous ramène sur la plage on commence à fatiguer sérieusement, alors que Berck, et sa ligne d'arrivée, est à quelques foulées on nous redirige vers la dune. A là, faut lever le pied ! je coince sérieux. 800m de dunes retour sur sol dur : « Oh ! Y a une équipe 200 m devant » sans trop de conviction je tente de relancer un peu la machine, peine perdue ! 800m après la ligne est franchie non sans avoir savourer tranquillement les derniers mètre cette belle épreuve.
Une très satisfaisante 9ème place récompense nos 4h19 d'efforts.

Pour tous ceux qui prennent du plaisir à nager en milieu naturel et qui se sente capable de faire 4 à 5h00 d'effort cette course TOP.

Christrian pense déjà s'y inscrire en 2018 donc n'allez pas rouler à vélo avec lui 15 jours avant.

Seb


 

le premier raid de Vincent : Les cigognes 2017

A l'occasion de la 6ème édition du Raid des Cigognes, organisé du côté du Colmar, Sébastien s'est trouvé un nouveau partenaire avec Vincent. Au programme, une bonne douzaine d'heures à courir ou à pédaler à travers les vignes et forêts Alsaciennes. 

Une fois la tente montée et les affaires préparées, le départ est donné à 17h30, avec un chronomètre qui ne s'arrêtera qu'une fois la dernière épreuve de la journée terminée. Nous nous élançons pour une première CO en ville sous forme de relais ; puis, les parcours à pied s'enchaînent, tout comme les kilomètres. Cela est inhabituel pour Vincent qui marquera le coup après 2h30 à pied en passant par un (gros) coup de fatigue. Bien soutenu par Sébastien, cela est passager et nous rentrons dans les délais au "camp" pour enfourcher les VTT. Alors que la nuit tombe peu à peu, Sébastien mène le rythme en trouvant les balises une à une, alors que Vincent a un éclairage bien timide... Après 2 heures sur la selle, il est 23h30 et avant que l'on puisse prendre la douche et le repas, une séance de tir à la carabine vient clôturer cette journée. Entre deux bouchées de pâtes bolognaises, nous apprenons être 8ème au classement. Vite, au lit, une grande journée nous attend demain.

Courte nuit, réveil très matinal, c'est avec les jambes lourdes que nous débutons cette journée de dimanche. Départ à 6h30 pour une bonne heure à VTT (fléché allemand, road-book) en guise de réveil musculaire. S'en suit deux CO à pied et la fatigue s'accumule pour nous deux. De retour au "camp improvisé", nous repartons sur une VTT'O avec une carte qui nous refroidie (échelle 21.000ème, équidistance de 10m). Cependant, nous sommes confiants car les circuits s'enchaînent bien avec peu d'erreur de parcours et un Sébastien qui maîtrise son sujet ! Il reste de l'énergie dans nos jambes et surtout une grosse envie de bien faire. Reste alors, un tir à la sarbacane, une CO en ville (mais aussi dans le vignoble...pour le D+!) et le retour en CO suivi. Les dernières forces sont jetées dans la bataille et le retour au camp se fait avec un sentiment de satisfaction qui commence à prendre le dessus sur l'épuisement. Arrivés au camp, ce n'est pas pas encore fini, alors que Vincent se voyait déjà les pieds sous a table. En effet, Sébastien, aussi lucide que concentré, débute son Orient'Show qu'il finira rapidement (CO sur terrain très réduit, avec une vingtaine de balises mais peu de distance à parcourir). Il est alors presque 13h00, nous "bippons" une dernière fois et avec joie. Ne reste plus qu'à attendre les classements...
Après une douche guérisseuse et un repas réparateur, notre sentiment d'avoir fait une bonne remontée au classement se confirme en remarquant le chiffre "3" à gauche de "Verdun Meuse Triathlon" ! Un podium, super ! Inattendu pour Vincent, un peu moins pour Sébastien qui, au fond de lui, l'espérait ! 

Nous repartons, satisfaits et à peine fatigués (ou pas!) ! Mais surtout, avec de très bons souvenirs pour cette belle aventure, dans un cadre agréable et une ambiance conviviale et sous un ciel qui nous aura gentiment épargné !
 
 
 
 
 
 
© 2010 Verdun Meuse Triathlon - 34 rue de la 7ème DB USA 55100 VERDUN | Téléphone : 06 79 60 00 47