CHALLENGE VICHY 2013 – Laurent – 01/09/2013
Bip Bip Bip… 4h50… Le réveil sonne. En fait, ça fait déjà 2 heures que je tourne dans le lit. Allez, c’est parti ! Première chose à ne pas oublier, je mets la puce puis je m’habille. Après avoir rempli mes gourdes de Malto, sirop et un peu de sel, me voilà parti déjeuner. Vite avalé car je n’ai pas beaucoup faim à cette heure matinale.
5H45, je prends la route et j’arrive sur le site du départ. Tout est très bien organisé : un grand parking dans un champ nous attend et des bénévoles sont là pour nous ranger. Pas de stress de ce côté-là. C’est déjà ça. Une fois garé, je prends mon sac rouge fourni par l’organisation et direction le parc à vélo.
6h, entrée du parc : beaucoup de monde, de la musique, des arbitres, cameramen, l’ambiance quoi… Je me rends à ma place, salue mes voisins, pose mes gourdes, vérifie une dernière fois les pneus et il est déjà l’heure d’enfiler la combinaison. Je prends mon temps, je suis en avance… Le jour commence à se lever timidement… Direction l’Allier qui nous attend.
6h55 : on nous dit qu’il est temps de rentrer dans l’eau. Effectivement le départ a lieu dans 5 minutes. Les élites et les pros sont déjà en place. L’eau est bonne, 19°. Je nage un peu et me place où je peux, plutôt en retrait.
7h02, départ : un clic sur la montre et c’est parti. Comme d’habitude, je ne vois rien donc j’avance et petit à petit ça se décante. 1h09 plus tard, je sors de l’eau. Super satisfait de mon temps natation, je voulais faire 1h12.
Transition en 5 minutes 30. (J’ai pris le temps de bien me sécher les pieds, enfiler des manchettes et un maillot de vélo). Me voilà parti pour le plat de résistance : 175 km au lieu des 180 en 2 boucles. Le parcours démarre plat et au bout de 3 kilomètres, une bosse à monter d’un kilomètre environ. Ca passe tout seul. J’attends d’être sur le plateau pour commencer à manger mon sandwich… (pain de mie, jambon). Les 40 premiers kilomètres sont faciles et très roulants. Le vent est favorable, ça va vite… 34 de moyenne. Je me fais doubler surtout par des gens en vélo de chrono. Deuxième partie de la première boucle, là, ça se gâte, le vent de face, il faut appuyer fort sur les pédales. Je bois régulièrement et m’alimente aussi. Revoilà la première montée… C’est beaucoup plus dur. Tout le monde en bave. C’est le seul moment de la course où je passerai sur le petit plateau. Arrive la fin de la côte, je reprends mon souffle, c’est reparti. Le vent est de nouveau favorable mais ça devient plus dur… A un moment à un ravitaillement, j’aperçois des concurrents, dans une tente de pénalités… Voilà ce que c’est de drafter !!! Les 45 premiers kilomètres de la seconde boucle se passent encore relativement bien, en revanche, les 40 derniers sont très durs… J’ai l’impression de ne plus avancer. Je finis quand même par arriver. Je regarde mon compteur, il m’indique 5h32 et une moyenne de 31,7, je suis en avance sur mes prévisions. C’est bon signe.
Transition assez rapide ( 2 minutes 30). Je pars tranquille en même temps qu’une anglaise. Elle passe devant, elle va vite, je décide de la suivre. Mais non, au bout d’un kilomètre, je décroche, je vais à mon rythme. J’ai de très bonnes sensations. Au 5e kilomètre, d’un seul coup, j’ai faim, alors je me gave au ravitaillement suivant de Tucs et Bretzels. La faim est passée… J’ai eu chaud. Je vais finir mon premier tour (il y en aura 4), et des supporters de Verdun reconnaissent ma combinaison et m’encouragent. Début du deuxième tour, impeccable. Je me fais doubler par le troisième homme. Je ne loupe aucun ravitaillement et prends de l’eau, du coca et une portion de pomme, ou orange ou des tucs à chaque fois. Je marche durant ce temps mais ce n’est pas vraiment du temps de perdu. Les choses se compliquent vers le 18e km. J’attrape très mal derrière les genoux (aux tendons de l’articulation). Obligé de ralentir… Je ne sais plus quoi faire. Et puis une idée me vient. Je me passe de l’eau sur les tendons avec les éponges fournies. Ca me soulage immédiatement et me permet de continuer. Cela va durer jusqu’à la fin du 3e tour. Début du 4e tour, ça va beaucoup mieux. Et je sais que c’est la fin, donc moralement, ça aide. Je me remets à aller plus vite. Je double pas mal de concurrents. 34e, je rattrape l’anglaise et la laisse sur place… Derniers 5 km, je vais bien, j’ai le moral. Pont de l’Allier, restent 2 km à peine. Dernière petite montée, je rattrape Yvan et l’encourage. Il me rend la politesse. Egoïstement, je ne l’attends pas, je regarde ma montre et vais essayer de passer sous les 10h40. J’arrive au bout du Pont de l’Allier, le fan club d’Yvan est toujours là et il m’encourage toujours. Dernière ligne droite, tapis rouge, arche d’arrivée. J’arrête ma montre : 10h40’38’’. Super content. Je visais 11h. Après plusieurs mois de préparation, mon objectif a été atteint. C’est vraiment une belle course à faire.
J’ai terminé beaucoup mieux qu’à Nice, il y a 5 ans. Il est vrai que les conditions météo étaient très favorables ce 1er septembre mais je pense aussi qu’il faut du temps pour bien se connaître et gérer correctement une distance du format Ironman.
Pascal
Levé à 5h du matin pour manger un
peu et préparer les gourdes car tout le reste était prêt (tout
comme moi d’ailleurs) puis départ 5h50 pour arriver à 6h car
proche du camping.
Le temps de se garer etc… je suis
arrivé au parc à vélo pour regonfler les pneus et me préparer
pour la natation, j’étais un peu limite car le temps passe vite
pour faire tout ça tranquillement mais bon ce n’est pas grave j’ai
l’habitude d’être en un peu juste ou en retard du coup on n’a
pas trop le temps d’avoir peur ou réfléchir. Pour moi c’était
la deuxième vague donc 7h10 (température de l’eau 20°) c’est
parti je nage cool puis sortie à l’australienne et deuxième tour
toujours cool car je suis un mauvais nageur donc tout était basé
sur l’endurance et surtout ne pas transformer cette partie natation
en galère ce qui a était le cas pour sortir en 1:21:40
(bon ça c’est fait)
Pour la transition natation et vélo
une petite galère car le temps de reprendre mes chaussettes qui
était dans mon sac de course à pied ( je ne devais pas en mettre
pour le vélo et finalement il faisait frais ce matin et l’eau à
20° c’est un peu juste pour moi donc j’avais un peu froid)un
bénévole était parti avec mon sac car il croyait que j’avais
fini donc le temps de le retrouver pas évident bon c’est tout
c’est oublié je pars pour 175km et oui on a gagné 5km pour
l’ironman qui devait en avoir 180.
Je suis un habitué des petits soucis
de course donc ça va car à peine parti problème de montre compteur
bon ce n’est pas grave je fais mon premier tour cool avec du vent
pour le retour vers Vichy et je prends mon ravitaillement au km 90
comme prévu (pizza, croissant )
mais à un moment où je cherche un peu dans mes poches je fais
tomber mes sandwichs alors je continu et ça aussi c’était oublié,
donc je fais mon deuxième tour avec plus de vent pour le retour mais
en gros c’était la seul difficulté de la partie vélo que je
venais de faire sans souci tout en gardant beaucoup de réserve pour
la course à pied.
Après les 175km en 5:40:43
retour au parc ou un bénévole prend mon vélo
puis direction la tente de transition et se préparer à partir pour
le marathon.
Je commence à partir pour les 42km
avec un temps idéal du soleil mais pas trop chaud et comme on dit
jamais 2 sans 3 et bien j’ai oublié de prendre ma montre qui était
sur le vélo donc je dois faire à la sensation et quelques repères
d’allures de certains coureurs et demander l’heure à chaque
passage de 10km bon ce n’est toujours pas grave car je suis bien
depuis le début et je commence ma partie course à pied à l’aise.
Je fais mon premier tour de 10km ça se
passe bien, mon deuxième tout aussi bien ainsi que le troisième.
J’attaque mon quatrième tour et ça se passe toujours pas trop mal
jusqu’au km 35 une petite baisse ce qui est normal et de 37 à 42
ce n’était pas dans la souffrance mais il fallait aller chercher
de la ressource physiquement car ça se compliquer pour les cuisses
mais pas plus qu’un marathon à sec donc logique et le principal le
mental était encore présent pour terminer en 3:56:35
Pour conclure après une bonne
préparation physique et mentale j’étais prêt pour l’ironman de
Vichy que je termine en 11:09:47
, c’était une très belle journée avec une température idéale,
des bénévoles sympas et une belle organisation pour ce triathlon
que je recommande pour un premier ironman ou l’on peut se faire
plaisir tel a était mon cas. La préparation physique c’est bien
mais l’organisation générale est tout aussi importante et je vais
essayer de corriger ça pour 2014.
Je remercie Yvan Thuret
ainsi que sa femme et ses amis pour les encouragements et ces 3
jours à vichy.